La Théorie du Dédoublement
de Jean-Pierre Garnier-Malet
La découverte de la dilatation du temps et des ouvertures temporelles a permis au physicien Jean-Pierre Garnier-Malet de comprendre ce qui pourrait se cacher derrière les mystérieux concepts d’Apocalypse et de fin des temps.
Titulaire d’un doctorat de mécanique des fluides, le célèbre physicien Jean-Pierre Garnier-Malet est l’auteur de la fameuse “Théorie du Dédoublement”.
Cette théorie trouve sa vérification et sa justification dans le Cosmos et permet à l’homme de comprendre pourquoi et comment il est véritablement un créateur de ses possibilités futures (Cf. le site de Jean-Pierre Garnier-Malet). Son intérêt dans le quotidien résulte dans la possibilité de contrôler un principe vital capable de nous donner en permanence un équilibre salutaire, instinctif et intuitif.
C’est la méconnaissance de ce principe qui déséquilibre actuellement les hommes et notre planète. Pour éviter des désordres d’envergure, individuels et planétaires, il serait urgent d’appliquer ce que nos ancêtres appelaient “Principe de l’Alpha et de l’Oméga” et que la science vient de redécouvrir.
Voici la transcription d’une communication enregistrée en 2007 par Jean-Pierre Garnier-Malet. On y découvre avec émerveillement une incroyable complémentarité entre les dernières découvertes de la physique quantique et l’Enseignement des plus grands Maîtres spirituels de l’humanité.
« J’aimerais vous parler d’une découverte que j’ai faite il y a un peu plus de dix ans et qui vient d’être publiée. Ce n’est pas encore très connu ; il y a juste un petit noyau de scientifiques qui sont au courant. Cette découverte est pourtant d’importance, car elle touche un principe vital. Alors, qui dit principe vital dit survie. On sait qu’il faut boire, qu’il faut manger ; qu’il faut dormir pour survivre. On sait aussi qu’il faut savoir manger, savoir boire et savoir dormir pour mieux vivre. Cette découverte touche un principe vital qui est complètement ignoré dans nos civilisations actuelles. Or, il était connu autrefois dans les civilisations qui étaient pourtant des civilisations un peu barbares, où il semble que ce principe servait à une meilleure survie ; ça ne veut pas dire qu’il servait à bien vivre, mais qu’il servait tout au moins à une meilleure survie.
Tout part d’une propriété du temps. Tout le monde a entendu parler de la relativité du temps : Einstein, E = MC², la bombe atomique, tout ça c’est connu, pas dans les détails, mais personne n’ignore cette relativité du temps et pourtant tout le monde ignore d’où ça vient, en quoi elle est utile à l’homme. Toute propriété physique sert en premier l’homme, son environnement, son temps et son espace. Alors ce temps, cette relativité, je vais en dire juste un petit mot, non pas pour paraître savant ni pour vous rendre savants, mais simplement pour vous montrer que c’est une propriété très intéressante.
Prenez deux jumeaux, l’un qui reste sur Terre et l’autre qui part dans une fusée. Mais il va partir dans une fusée un peu spéciale qui va aller à une vitesse proche de la vitesse de la lumière. S’il part avec une vitesse de 15 kilomètres par seconde en dessous de la vitesse de la lumière qui est de 300.000 kilomètres par seconde, s’il voyage pendant 20 ans, quand il revient sur la Terre, il s’y est écoulé 2.000 ans. Imaginez un contemporain de Jésus qui serait ainsi parti à l’âge de 20 ans. Il reviendrait âgé de 40 ans et il faudrait qu’il connaisse tout d’un coup 2.000 ans de la vie sur la Terre. Vous voyez donc que cette histoire de relativité est vraiment très, très importante. Or, dans la vie courante, dans notre quotidien, nous ne voyons pas du tout le lien entre cette propriété et notre vie, ce qui a fait dire à certains scientifiques que c’était une utopie, que cette théorie n’avait aucune réalité.
Or, des expériences faites en 1972 par deux scientifiques, Haefely et Kittin, ont permis de mettre au point des horloges atomiques très précises donnant le milliardième de seconde. Donc nous pouvons utiliser cet appareillage dans un avion qui tourne autour de la Terre pendant qu’une autre horloge reste sur Terre. On le fait tourner dans le sens de rotation de la Terre puis dans le sens inverse de la rotation de la Terre pour pouvoir mesurer deux accélérations différentes de l’avion qui bénéficie dans un sens de l’accélération du mouvement de la Terre et qui au contraire est contrarié dans l’autre sens, tout ça parce que cette relativité du temps est en fait liée à une différence d’accélération entre les deux observateurs, entre les deux jumeaux, celui qui reste sur la Terre et celui qui part dans sa fusée. S’il n’y avait pas d’accélération, il n’y aurait pas de différence de temps. Seule, l’accélération – il en faut une pour quitter la Terre et atteindre la vitesse de la Lumière – et la décélération pour revenir permet cette différence de temps.
Donc, en faisant une expérience avec un avion qui part dans le sens de rotation de la Terre ou dans le sens inverse, nous voyons des différences d’accélération et de ce fait nous pouvons mesurer. En 1972, la démonstration a été faite : la différence entre celui qui restait sur Terre et celui qui partait dans l’avion fut évaluée à 273 milliardièmes de secondes, et il y avait 3 milliardièmes d’écart entre les deux voyages, l’un dans le sens de la rotation et l’autre dans le sens inverse. Donc, depuis 1972, cette histoire de relativité est parfaitement établie. Deux jumeaux qui voyagent à des vitesses différentes sont obligés de vivre un temps différent.
Cela veut dire aussi que si je vous quitte, par exemple là en ce moment, je pars, si je sors et que je reviens, ma vitesse évidemment sera très, très faible, mais j’aurai vieilli différemment. Alors, bien sûr, ce n’est pas sensible, puisque si vous prenez l’expérience d’Apollo, du voyage sur la Lune, les astronautes qui sont partis ont une différence de temps de l’ordre de la seconde. Donc, vous voyez que ce n’est pas très mesurable. Mais tout cela pour vous dire que cette différenciation de temps existe. Alors d’où vient-elle ? Eh bien, cela vient d’une propriété du temps qui n’est pas du tout continu. Nous imaginons un flux de temps continu, or ce qui existe en réalité, c’est une succession de gouttes de temps séparées par du vide.
La matière est pleine de vide, nous le savons. Si nous prenions l’humanité entière et supprimions le vide, elle aurait la taille d’un petit pois ! Nous savons aussi que l’espace est plein de vide. Il y a quand même des millions de kilomètres qui nous séparent des planètes et des étoiles. Et nous savons maintenant, grâce à cette découverte, que le temps lui aussi est plein de vide. Le temps a une densité, le temps c’est comme la masse, c’est comme l’espace, il a une densité, c’est-à-dire que vous pouvez le contracter ou le dilater comme vous pouvez contracter un espace ou dilater une masse.
Si vous prenez par exemple un cosmonaute qui s’en va dans une fusée, avec l’accélération, il pèse une tonne, de même que si vous rentrez à toute vitesse dans un arbre en voiture, vous avez une décélération tellement grande que vous pesez aussi presque une tonne. Cela veut donc dire que vous arrivez à contracter ou à dilater une masse. De même, vous pouvez contracter et dilater le temps. Voilà la grande révolution, si l’on peut dire, de cette découverte.
Cette découverte était connue autrefois. Elle s’appelle maintenant théorie du dédoublement. Autrefois, cela s’appelait le principe de l’Alpha et de l’Oméga. Ça se rejoint ; nous avons justement, avec mon ami Philippe Bobola, fait des recherches à ce propos pour nous apercevoir que les Sumériens, les Égyptiens, les Grecs avaient connaissance de cette loi de dédoublement. Alors, pourquoi parle-t-on de dédoublement ? En fait, il s’agit de dédoublement de l’espace et du temps.
Imaginez que vous puissiez avoir des temps différents, à savoir que vous puissiez accélérer le temps. À ce moment-là, vous allez pouvoir vivre une expérience en accéléré qui pourrait être un futur de votre expérience présente. Si cette expérience se situe dans un petit instant entre deux temps observables, c’est-à-dire si vous bénéficiez d’un vide dans le temps pour vous plonger dans ce vide et faire une expérience en accéléré, vous allez bénéficier d’un futur immédiat. L’accélération du temps pourrait ainsi permettre de se créer un futur absolument inobservable, imperceptible, et qui ne serait que potentiel. Donc nous partirions dans ce que nous appellerions des ouvertures temporelles pour voyager dans le temps et revenir avec la connaissance d’un futur.
Vous imaginez l’intérêt d’une telle expérience. Notre vie n’est faite que d’agressions et de temps de réponse. Nous devons à chaque instant trouver la solution à des milliers de problèmes. Notre corps est fait pour trouver des milliers de solutions à des milliers de problèmes instantanément. En bénéficiant d’une accélération du temps dans des ouvertures temporelles, nous pourrions aller chercher les solutions à nos problèmes et les mettre dans notre présent immédiatement. À ce moment-là, cela signifierait que nous vivons en actualisant des futurs potentiels.
Alors vous allez me dire : qu’est-ce que c’est que ces futurs potentiels ? La mécanique de l’infiniment petit, qu’on appelle mécanique quantique, permet de voir ce que peut être un futur potentiel. En effet tout dans l’Univers – dans l’infiniment petit – n’est que particules en perpétuelle agitation. Le repos n’existe pas. Il n’y a pas de repos signifie qu’il n’y a pas de présent, il n’y a que des futurs possibles. Il est absolument impossible de trouver dans une agitation le moindre présent. Tout n’est que potentiel.
Or, il se trouve que si nous effectuons des mesures, nous obtenons bien quelque chose de figé, nous obtenons des mesures précises, nous voyons dans nos appareils des quantités bien remarquables. Cela signifie que l’observateur, le technicien, celui qui expérimente fige un futur dans son présent. Nous savons aussi que si nous prenons deux opérateurs, deux observateurs, ils vont figer deux présents différents, à savoir qu’une même particule pourra avoir deux présents différents. Vous voyez donc que la notion de futur potentiel est très intéressante dans l’infiniment petit. Alors, pourquoi ne serait-elle pas intéressante dans notre quotidien, puisque nous sommes faits de particules et que nous sommes dans un environnement tel que tout n’est constitué que de grosses particules qui nous entourent dans des horizons infinis qui eux-mêmes peuvent être considérés comme particules dans des horizons encore plus grands ?
Vous voyez que la notion de temps et d’accélération possible entre temps différents nous conduit à envisager notre vie sous une autre forme, à savoir que nous serions des machines à actualiser des futurs potentiels. Ces futurs potentiels seraient de notre création dans des ouvertures temporelles, c’est-à-dire que dans notre présent, nous serions en train de fabriquer des futurs potentiels qui nous permettraient dans le futur de survivre. Alors, si cette loi est établie – or, elle est établie ! – il faut considérer maintenant la réciproque, à savoir : si nous sommes capables d’aller dans des ouvertures temporelles pour fabriquer un futur potentiel, nous devons considérer que notre temps de vie présent est un temps accéléré dans l’ouverture temporelle d’un temps ralenti. À ce moment-là, nous serions en train de fabriquer un futur potentiel d’un autre nous qui serait dans un temps ralenti.
Alors, ce temps ralenti pose évidemment des questions : est-ce que, avant de naître, nous ne serions pas cet autre nous ? Est-ce qu’après notre mort nous ne rencontrerions pas cet autre nous ? Vous voyez apparaître la notion de dédoublement qui utiliserait en fait une différenciation des temps. Cette différenciation des temps aurait besoin d’un phénomène physique pour exister, d’un mouvement, d’une dynamique. Or, le système planétaire est justement fait pour nous permettre d’accélérer ou de ralentir le temps et de différencier le temps.
À ce stade, il faut envisager autre chose au niveau scientifique ; ça a été fait, ça a permis de voir qu’il y avait un cycle de 25.000 ans. Pendant 12.500 ans, les temps se différencient – passé, présent, futur – Pourquoi passé, présent, futur ? Temps ralenti, c’est un passé. Notre présent, nous le connaissons. Et le futur, c’est un temps accéléré. Donc, différenciation des temps pendant 12.500 ans pour avoir une très grande liberté dans le présent avec des futurs lointains et des passés lointains. Puis accélération des temps afin que cette différenciation des temps se résorbe en 12.500 ans pour arriver enfin à ce qu’on appelait autrefois “la fin des temps”, qui n’a rien à voir avec la fin du monde ni avec une catastrophe quelconque. C’est tout simplement que tout d’un coup, ce cycle permettrait d’avoir une perception du futur et du passé instantanée ; çà nous donnerait nos potentialités immédiates.
Or, il se trouve que nous vivons actuellement cette “fin des temps”, ce qui permet à l’humanité d’aller très vite, de disposer d’un potentiel absolument prodigieux, et surtout d’avoir la possibilité d’utiliser dans la vie courante les intuitions et les prémonitions. Car réfléchissons à une chose : si nous sommes capables de nous projeter dans des ouvertures temporelles, dans des temps accélérés et d’en revenir avec une solution à un problème, comment peut-on avoir trouvé cette solution ? Cela s’est fait dans un temps imperceptible ; il n’est pas question de mémoriser une longue expérience dans un temps imperceptible. Il faut donc ne retenir que l’essentiel. Cet essentiel va nous apparaître sous forme d’intuition ou de prémonition, s’il y a danger.
Vous pouvez expliquer ainsi toute la partie instinctive de l’homme, toute la partie réflexes, toute la partie que le bébé possède dès sa naissance : il n’a pas besoin de réfléchir pour trouver le sein de sa mère ; il sait qu’il faut téter ; il sait aussi qu’il faut manger, qu’il faut boire ; il ne réfléchit à rien de sa survie ; tout est instinctif. Tout n’est que réflexes. Et cela vient justement par une partie d’un principe vital ignoré qui se trouve dans le sommeil. Car où peut-on accélérer le temps ? Nous savons tous que le rêve accélère le temps. Les expériences le montrent : on rêve une longue histoire, et en fait cette histoire n’a duré qu’un millième de seconde. Donc nous savons que le rêve accélère le temps.
L’enfant sait que s’il ne rêve pas, il meurt. C’est pour cela que le nouveau né qui dort à peu près vingt heures par jour, a besoin de rêver 50% de son temps. L’adulte le fait beaucoup moins, le vieillard encore moins. Cela signifierait qu’à la naissance, on a besoin de beaucoup d’informations, et qu’ensuite on a une liberté dans notre présent qui nous permet d’actualiser les meilleurs futurs en fonction de notre passé. En fait, la vie ne devrait être qu’une recherche d’équilibre entre le futur qu’on est capable de créer et le passé que nous avions avant de naître.
Vous voyez que maintenant, avec cette théorie du dédoublement, les questions métaphysiques se posent d’une façon totalement différente. Il ne s’agit plus de savoir si nous vivons ou non avant et après la vie terrestre, mais de savoir pourquoi nous vivons, comment nous vivons, et comment se servir d’un principe vital pour bien vivre. Alors, ça pose un autre problème évidemment : d’où vient ce dédoublement ? Comment cela se produit-il ?
C’est toujours la même question : ce dédoublement nous permet d’être créateurs, c’est-à-dire que nous créons notre futur pour le vivre dans le présent en fonction d’un passé ; mais ce passé, d’où vient-il ? Il vient d’un dédoublement. Or, la théorie montre que pour dédoubler, il faut à l’origine une pensée unique, un créateur unique, disons : un créateur d’un premier dédoublement. Je ne veux pas dire créateur dans le sens des religions, des différentes métaphysiques et philosophies ; ça c’est un autre problème qui touche à la liberté de chacun. La seule chose que je veux dire, c’est que cette théorie, qui est vérifiée, puisqu’elle a même permis de calculer des constantes universelles, prouve qu’on a besoin d’un créateur du premier temps d’un dédoublement.
Or, comme on sait maintenant qu’il faut diviser le temps sept fois pour obtenir la différenciation passé-présent-futur, nous retrouvons des choses bibliques, des choses sumériennes très intéressantes et qui montrent qu’à une époque où la technologie était apparemment très peu poussée, les gens bénéficiaient d’un principe vital qui faisait qu’ils organisaient leur présent en fonction du futur, et cela avec une maestria qui nous paraît maintenant enfantine, dans ce sens que, comme ces civilisations anciennes ne se posaient pas du tout nos questions matérielles, il nous semble que leur mode de vie était vraiment peu intéressant par rapport à notre mode de vie actuel.
Or, c’est exactement l’inverse : les conditions de vie étaient tellement hostiles, tellement dures que s’ils n’avaient pas eu ce principe vital pour survivre, ils auraient connu une barbarie bien plus grande encore. Nous, nous pensons que nous ne sommes pas des barbares, que nous sommes des gens civilisés, sous prétexte que l’on a supprimé la peine de mort, que l’on s’intéresse à des principes d’égalité, de liberté, de fraternité. En fait, nous vivons très mal puisque nous ne savons pas que la moindre de nos pensées présentes fabrique un futur potentiel actif, que si je veux nuire à quelqu’un, je nuis à mon futur et je nuis au futur de ce quelqu’un. Car en fait, réfléchissons à une chose : si je suis capable de créer un futur potentiel, ce futur potentiel est disponible dans l’humanité entière. Donc cela signifie que l’humanité entière me crée des futurs potentiels où je vais puiser pour survivre. Qui me dit que ces futurs potentiels sont bons pour moi, puisqu’ils ont été fabriqués par d’autres personnes que moi ?
Donc, vous voyez : cela pose un autre problème : il faut vivre également en fonction des futurs potentiels générés par d’autres individualités que la nôtre. Celui qui pense détenir une vérité et qui veut l’imposer est obligatoirement dans l’erreur, puisqu’il crée un futur potentiel pour les autres, alors que cette soi-disant vérité ne concerne que son propre futur potentiel. Nous sommes dans un futur collectif parce que nous devons comprendre les autres. Mais celui qui veut imposer son idée devient forcément quelqu’un de dangereux pour la collectivité.
Alors vous voyez bien que ce principe scientifique bête et simple, à savoir trouver du vide dans le temps (en science, on parle d’un temps “stroboscopique”, comme dans les boîtes de nuit, vous savez, où l’on alterne les flashs avec les temps obscurs) n’est pas si simple à mettre en œuvre. La réalité que vous voyez n’est pas la vraie réalité puisqu’il manque les temps obscurs ; ça vous donne l’impression d’une agitation par soubresauts, d’un temps ralenti.
Notre perception du temps est également une chose qui est tout à fait subjective. Nous ne percevons que 24 images par seconde. Si on nous en transmet une vingt-cinquième, évidemment, elle disparaît. Elle disparaît tellement bien qu’on appelle cela “le subliminal”. Il permet d’influencer les gens sans qu’ils ne s’en rendent compte. Cela a été utilisé par les politiciens en périodes électorales, cela a été utilisé pour les concepteurs de publicité et dans d’autres domaines. Cela signifie que nous pouvons, hors de la perception des temps présents, agir sur la conscience des gens. Nous pouvons perturber la pensée des gens par des images subliminales. Eh bien nous pouvons également perturber la pensée des gens par des temps subliminaux, puisque ces ouvertures temporelles font en fait partie de l’imperceptible.
Donc, cette théorie a l’avantage de rendre l’invisible visible, de rendre accessible ce que les gens classent habituellement dans le paranormal. L’intérêt de mélanger passé, présent et futur vous montre que la clairvoyance est absolument nécessaire pour vivre. Les animaux le savent ; ils ne réfléchissent pas, ils ont des prémonitions ; ils ont par exemple des migrations ; on sait que, lors d’un tremblement de terre, les oiseaux se cachent. On peut avancer l’explication qu’il y ait des ondes telluriques les incitant à se cacher avant que les tremblements de terre n’aient lieu ; mais on sait aussi que les rats quittent les navires bien avant le déclenchement de la tempête, on sait qu’à Hiroshima, les rats ont quitté la ville alors qu’il n’y avait aucune prémisse de bombardement. Donc, les animaux sont capables de clairvoyance. On a fait des expériences à ce sujet, personne ne le nie.
Nous, les hommes, nous avons tendance à nous méfier du concept de “principe vital”. Pourtant, visualiser le futur avant de le vivre correspond à une démarche essentielle que nous accomplissons tous les jours sans le savoir, car notre survie en dépend. Mais ce principe vital que nous sommes obligés d’utiliser, nous l’utilisons dans l’ignorance, et de ce fait, nous nous rendons malades.
Il faut bien comprendre que la science, c’est une chose, mais que si elle ne sert à rien dans le quotidien, elle devient inutile. Par contre, si nous pouvons nous équilibrer, retrouver des intuitions, retrouver des prémonitions, pour supprimer tout déséquilibre – et les déséquilibres, à l’heure actuelle, sont violents ; la recrudescence du cancer en est une preuve – si nous pouvons aider les gens en leur inculquant l’idée qu’ils peuvent se stabiliser tout seuls, à ce moment-là, cette théorie devient très importante, bien plus importante que toutes ces publications scientifiques qui n’ont d’intérêt que de permettre à des érudits de se glorifier d’une connaissance un peu supérieure.
Avec mon ami Philippe Bobola – qui est physicien comme moi, mais également chimiste et biologiste, et qui s’intéresse donc de très près au vivant et à l’homme – nous avons mis en avant l’intérêt de cette application dans le quotidien de la vie pour essayer de donner aux gens l’idée qu’ils pouvaient profiter de cette fameuse “fin des temps” que nous vivons actuellement, et qui a été mise en évidence par des explosions solaires, pour s’équilibrer eux-mêmes.
Je ne rentrerai pas dans le détail, mais disons qu’il y a une approche dangereuse de cette fin des temps, puisque nous fabriquons les futurs potentiels qui vont venir à nous avec un temps accéléré, c’est-à-dire que plus nous allons vivre ou penser des choses dramatiques, plus nous allons vivre des choses dramatiques. Il est donc de première nécessité de faire connaître aux gens la possibilité qu’ils ont de se stabiliser, de s’équilibrer, et surtout d’équilibrer les futurs potentiels pour que l’humanité se calme. Car en fait la planète est en train de se dérégler très, très vite. Quand, il y a dix ans, je disais qu’il allait se produire un réchauffement planétaire de 1°, je n’étais pas tellement pessimiste, puisqu’il se trouve que maintenant, c’est prouvé. Le réchauffement climatique n’est plus une histoire de supposition ; la fonte des glaciers est là ; la montée des eaux est envisagée ; les changements de paramètres magnétiques sont là ; l’activité solaire devient exponentielle. Tout cela nous prouve que nous accélérons nous-mêmes cette “fin des temps” et que, de ce fait, nous rentrons dans une période dangereuse.
N’oubliez pas une chose : autrefois les gens disaient qu’à la fin des temps, nous allions découvrir des potentiels importants, découvrir le caché, c’est-à-dire découvrir notre passé et notre futur potentiel. En grec, cela se disait “Apocalypsos”. Donc nous allions connaître une “Apocalypse”, une révélation. Maintenant l’Apocalypse est devenue synonyme de chaos, car en effet, à chaque fin ou commencement des temps, il y a des périodes dangereuses, des périodes telles que chaque fois l’humanité en prend un coup.
C’est vraiment quelque chose de prépondérant, de primordial ; il faut absolument faire connaître le sens de cette notion de “fin des temps” pour que nous puissions ajuster nos futurs à nos passés et nous équilibrer. Nous avons déjà obtenu à notre petite échelle, avec l’aide de cancérologues, de médecins, des résultats prodigieux qui feraient penser à des miracles s’il n’y avait pas derrière cette théorie scientifique sur la stroboscopie du temps. Mais ce ne sont que des miracles apparents pour celui qui sait utiliser les ouvertures temporelles. Comment les utiliser ? Simplement à l’aide du sommeil paradoxal qui permet d’avoir cet échange d’informations entre passé, présent et futur.
Alors comment utiliser un sommeil paradoxal, puisque nous n’y avons pas accès ? Nous ne pouvons pas contrôler quelque chose qui se passe pendant notre sommeil. Et pourtant, pendant ce sommeil s’effectue quelque chose d’important, puisque nous savons que le temps s’y accélère. C’est donc un moment privilégié pour ces échanges d’informations. Oh, les ouvertures temporelles, nous les rencontrons à chaque instant de notre vie, puisque le corps en a besoin perpétuellement, mais celui qui arriverait à avoir un échange informationnel permanent utilisant le sommeil paradoxal maîtriserait les échanges d’informations entre passé, présent et futur.
Il est prouvé que le sommeil paradoxal est vital ; si vous supprimez le sommeil paradoxal à un animal (On n’a pas tenté l’expérience sur l’homme, évidemment) on s’aperçoit qu’il meurt en très peu de temps. Par exemple, le rat meurt en 19 jours ; vous pouvez le nourrir comme il faut, lui faire danser les danses de son choix, si vous lui supprimez le sommeil paradoxal, il meurt. On sait aussi qu’il y a une maladie chez l’homme, l’insomnie fatale, qui le fait mourir en 7 à 24 mois. Donc on sait que le sommeil paradoxal est vital. Évidemment qu’il est vital puisque c’est là que se passe l’information.
L’enfant qui vient de naître utilise chaque jour 10 heures de son temps pour recevoir des informations. Il en a besoin parce qu’il arrive dans un espace qu’il ne connaît pas, dans un temps qu’il ne connaît pas. Donc il doit utiliser l’accélération du temps pour recevoir des informations. Par quel intermédiaire ? Par l’intermédiaire de ce que l’on peut appeler “un autre moi”, un double.
Je donnerai à ce propos une information intéressante sur le passé et sur le grec, puisque nous nous sommes “amusés” – “amusés” est un terme qui n’est pas vraiment adapté à mon propos – grâce au grec. Le grec était une langue qui permettait de retrouver des éléments de la théorie mathématique du dédoublement, qui s’appelait donc jadis théorie de l’Alpha et de l’Oméga. Le dédoublement du premier – le premier, en grec, c’est Alpha (α) – donc l’Alpha qui se dédouble devient Alpha-Alpha. Il faut à Alpha-Alpha une bifurcation pour revenir à la position première, cette bifurcation étant le Nu en grec (ν) ou le N dans notre alphabet. Ce qui nous donne ANA. Curieusement, ANA en grec veut dire le Très-Haut, l’Inaccessible. Or, si vous allez à un deuxième dédoublement qui fait intervenir la deuxième lettre de l’alphabet, le Bêta (β), vous obtenez ANA-BÊTA. Or ANA-BÊTA, en lui rajoutant quelques voyelles vous donne une notion d’éternité, Anabaina ou une notion de reptation sinueuse, d’échange. Pourquoi pas d’échange d’informations ? Surtout si vous allez ensuite à une troisième différenciation du temps par un troisième dédoublement qui vous donne le Gamma en grec (γ), ANA-GAMMA ; si cet échange d’informations vient d’ANA, c’est à dire du haut, de l’inaccessible, à ce moment-là, c’est envoyé par le haut. En grec, envoyé se dit “Elaho”, qui veut dire “le poussé en avant”. En hébreu, “Elohim” signifie les envoyés, les dieux. Donc, celui qui est envoyé en avant par deux dédoublements successifs l’ANA-GALOS qui contracté donne ANKGELOS (ανκγελος), ce qui, traduit en latin, donne ANGELUS. C’est l’Ange que les religions nous ont transmis. Mais cette connotation angélique actuelle n’a évidemment plus rien à voir avec l’ANKGELOS. L’ANKGELOS ne signifiait pas du tout en grec l’Ange ; ça signifiait “le Messager du temps”. Or, s’il y a un Messager du temps, c’est que le temps doit servir à quelque chose d’important dans notre vie.
C’était juste une petite parenthèse pour vous dire que les gens qui parlent d’ange gardien sans trop savoir ce que ça signifie ne sont pas si loin d’une réalité. Seulement le problème, c’est que l’ange gardien, avec toute la connotation religieuse qu’il y a derrière, fait penser à un être extérieur, un être auquel nous n’avons pas accès. Or, si nous pensons au dédoublement, nous avons chacun de nous une autre partie de nous qui est en fait la partie créatrice qui est en nous, qui permet de contrôler à la fois le futur et le passé. Ce n’est pas un étranger, c’est nous. C’est à peu près la seule personne que nous pouvons injurier, que nous pouvons maltraiter. C’est ce qui nous permet de survivre et de bien vivre.
Mais si nous ne faisons aucun échange d’informations avec cette autre partie de nous, nous ne savons même plus pourquoi nous vivons et ce que nous devons faire sur Terre pour fabriquer des futurs potentiels qui, à notre mort, deviendront notre réalité.
Pour terminer cet entretien un peu scientifique, pas vraiment scientifique en fait, mais surtout utile pour la vie courante, j’aimerais dire une chose, c’est que ce futur, ce passé, ce présent sont les nôtres, car nous sommes une trinité. Alors, comment se fait-il que cette trinité marche si mal ? Tout a été fait pour nous permettre d’ajuster notre futur à notre passé, et nous voilà avec des maladies, avec des souffrances, ce qui veut dire que nous sommes vraiment très mal placés pour utiliser ce principe vital.
Or, il faut être conscient que tous les 25.000 ans, il y a donc “fin des temps” et commencement d’un “temps nouveau”. Cela n’a rien d’ésotérique au sens où je le dis maintenant, puisque cela correspond à une découverte scientifique parfaitement établie. Mais cela signifie que nous avons tout d’un coup la possibilité de voir tous les potentiels qui sont nôtres et de repartir avec cette connaissance pour un cycle nouveau. Or, il se trouve qu’en cette période trouble, un peu chaotique, puisqu’on y découvre à la fois le passé et le futur, on a la possibilité d’aller visiter, explorer le futur lointain qui est dangereux, qui est, on peut le dire, inutile ou interdit, et cela pour 25.000 ans. Ceux qui vont dans cette exploration dangereuse laissent dans leur futur celui qui aurait dû être dans leur passé, à savoir leur double, leur ange gardien.
Donc, vous voyez qu’il y a une autre notion à prendre en compte, à savoir qu’une faute fut commise lors du dernier commencement des temps et que nous n’avons plus du tout de gardien de notre futur. Nous avons quelqu’un pour nous protéger dans le passé et nous sommes en train de fabriquer son futur. Notre vie sert à fabriquer le futur d’un autre nous-même, et si ce futur ne correspond pas à ce que nous recherchons, lorsque arrive la fin des temps, nous ne pouvons plus regagner le passé que nous avions pourtant décidé de vivre.
Vous voyez qu’il y a un mélange des temps qui est très, très important, et qu’il est primordial de rechercher absolument cet équilibre quotidien pour adapter le futur au passé dans notre présent, sans chercher à modifier quoi que ce soit chez autrui. Or, pour conclure, nous pourrions dire qu’à l’heure actuelle, chacun pense trouver sa vérité et essaye de l’imposer à autrui en pensant qu’autrui n’a pas la bonne vérité, alors qu’en fait la vérité, c’est l’ensemble de toutes les parcelles créatrices qui sont dans chacun de nous.
Si nous voulons connaître le Créateur, il faudrait connaître chaque créature. Or, vous voyez que l’univers est composé de milliards de milliards d’étoiles ; il n’y a aucune raison pour que nous soyons les seules créatures dans l’Univers. Si nous voulions connaître ce Créateur, il faudrait connaître les milliards de milliards de créatures qui peuplent l’Univers. Donc vous voyez que celui qui penserait détenir la vérité se tromperait totalement puisqu’il n’a accès qu’à une faible, très, très faible partie des futurs potentiels créés à chaque instant par chacune de nos pensées.
Donc, ce qu’il faut chercher, c’est d’abord à se connaître soi-même pour pouvoir connaître et aimer les autres. Aimer, non pas dans le sens d’un “amour New Age”, mais avec cette compréhension que créer un futur potentiel dangereux pour quelqu’un, c’est se perdre, puisque ce futur potentiel dangereux sera un jour utile pour nous pour survivre. Alors, autant essayer de créer des futurs agréables et calmer ainsi la planète qui ne connaîtra pas alors d’apocalypse dramatique.
C’est en fait le message auquel aboutit notre découverte scientifique, mais la science actuelle est encore loin de vouloir promouvoir une telle idée, puisqu’elle est devenue “la religion de la fin des temps”, une religion terriblement dogmatique.
Retenez, en tout cas, qu’il est préférable de se transformer soi-même avant de chercher à transformer les autres, et que l’on peut à tout instant de sa vie s’équilibrer en utilisant ce principe vital. »